Lors de la Conférence Bretonne de l’énergie qui s’est déroulée à Rennes, le lundi 13 mai 2013, les représentants de l’association « Landivisiau doit dire non à la centrale » et les représentants du Collectif GASPARE ont tenté de poser des questions à Mr Massiot, Président de la Région Bretagne et à D. Batho, ministre de l’écologie, sur le projet de la centrale à cycle combiné gaz de Landivisiau.
2 questions ont pu être posées à Mme La ministre D. Batho par un représentant de l’association « Landivisiau doit dire non à la centrale » :
1- Madame la ministre, s’agissant de la durée de fonctionnement de la centrale, vous confirmez dans la presse de ce matin, que la durée pourrait être de 4 000 heures/an, alors que les élus locaux ne cessent de communiquer sur une centrale de pointe, à savoir 400 heures / an maximum.
Réponse de D. Batho : la durée était bien inscrite dans l’appel d’offre, pour le reste, c’est l’affaire de vos élus.
2- Le débat local, contrairement à vos allégations, a totalement été tronqué. La loi vous autorise, et nous vous demandons instamment, de relancer le débat public par la saisine de la CNDP (commission nationale du débat public).
Réponse de D. Batho : que faisons nous depuis 2 heures, sinon débattre…
Les autres questions sont restées sans réponse, Mme D. Batho les ayant balayées d’un revers de main dédaigneux.
Tout était réglé d’avance, et les citoyens n’ont pas eu droit à la parole encore une fois !
Et pourtant, ce n’est pas ce que semble faire croire, Mme Batho, dans l’interview qu’elle a donnée au Télégramme de Brest qui est repris ci dessous, lorsqu’elle dit « le pacte électrique breton est un exemple en matière de dialogue entre les élus, les chefs d’entreprise et les citoyens ».
Le Télégramme 13-05-2013 Pacte énergétique-La Bretagne fait école
Mais est ce que Mme Batho connait ses dossiers ? Nous pouvons nous le demander, comme Médiapart le fait dans son article du 9 mai dernier :
« Delphine Batho, une ministre en panne sèche ».
Médiapart 09-05-2013 D. Batho, une ministre en panne sèche
