Ils s’appellent tantôt “Direct Énergie”, parfois “Alter Ego” ou encore “Réussir Ensemble”. Beaucoup de pseudonymes pour un seul but : réussir la centrale à gaz à Landivisiau, à tout prix !
Alter Ego est une société de communication dirigée par Philippe Schleitter, ami de longue date de Xavier Caïtucoli lui-même étant P.D.G. de Direct Énergie . Son nom a vite disparu au fur et à mesure des semaines au profit d’un nom plus équivoque : “Réussir Ensemble”.
Ah bon ? Mais nous qui croyions que la concertation serait là pour “ ouvrir et favoriser un débat large, démocratique et impartial”, finalement on se rend compte qu’il ne s’agit que de “Réussir Ensemble” ? Sans nous !
Nous avons décidé de participer le 15 juin dernier à la première séance de l’observatoire de la concertation, sans grande conviction. Communicants et industriels en sont les organisateurs, et tentent de donner l’image d’un débat public bidon (il est fermé à la presse et au public !). Nous y avons lu une déclaration de 30 minutes, au cours de laquelle nous avons répété tous nos arguments, que nous ne cesserons de vous développer au sein de cette gazette.
Puis est venu le fameux 7 juillet, la grande journée portes-ouvertes… Alors même que le bâtiment n’est pas construit !
Étaient présents médecins pseudo-experts en toxicologie, industriels directement impliqués dans le projet… Et surtout beaucoup de salariés d’Alter Ego ! Mais il paraît qu’être payé et défrayé par Direct Énergie ne nuit en aucun cas à la neutralité de l’esprit…
Une mascarade prolongée l’après-midi par quatre débats sans saveur, sans écoute des points de vue divergents de la bonne pensée “Direct Énergie”… Nous étions bien plus de citoyens “contre” à manifester que “pour”… Mais il fallait bien que les organisateurs de cette journée se livrent à une petite magouille de chiffres : 1 000 personnes ! Là où nous avons compté 400 organisateurs, institutionnels et citoyens (pour ou contre) réunis…
Nous refusons dès à présent de participer de près ou de loin à cette concertation bidon, qui ne servira qu’à tenter d’étouffer une grogne bien trop puissante pour que quiconque ne l’arrête.
Que dire, sinon qu’on nous prend, qu’on vous prend pour des pigeons tout juste bêtes à croire n’importe quelle énormité ?